Tout ce qui monte doit redescendre. Rien d'étonnant, dès lors, à ce que le nouveau Edmund McMillen, ici secondé par Florian Himsl, ne soutienne pas la comparaison avec Super Meat Boy, sommet de sadisme ludique entré l'an passé au panthéon du platformer 2D. Relecture scato-gore des roguelikes d'antan (on y incarne un gamin fuyant une mère bigote et infanticide), The Binding of Isaac en partage toutefois les principales qualités. En tête son équilibre quasi-surnaturel entre intuitivité (commandes primitives, ennemis schématiques) et challenge (objets à dénicher par dizaines, personnages cachés, donjons aléatoires...). Une géniale déception, en quelque sorte.