Bellia's touch


Après avoir contribué à la création d'une cuvée de beaujolais nommée fucks@rkozy.com qui a fait grand bruit ; après avoir exposé les clichés d'Un œil sur la Musique, son ouvrage résumant 25 ans de photo rock sorti il y a 4 ans, un peu partout dans le monde, et avant l'édition d'une version augmentée d'icelui, Richard Bellia revient et il est content. Il aurait tort de ne pas l'être puisque le Club Transbo, le «grand salon» du Transbordeur, lui consacre sa toute première exposition du 18 janvier au 3 avril. S'il y a encore des gens qui ignorent qui est Richard Bellia, rappelons que depuis près de trente ans, ce Lorrain d'origine et Lyonnais d'adoption arpente les concerts (non sans parfois se jeter dans la foule) et les coulisses pour prendre en photo ce que la planète compte de rock-stars (deux de ses clichés figurent dans la réédition anniversaire du Nevermind de Nirvana). Qu'il a travaillé pour le NME ou Les Inrocks de la grande époque, qu'il a le 06 de Robert Smith et Anton Newcombe et qu'il se pose en grand défenseur de la tradition argentique face à l'invasion du numérique. Preuve s'il en est que ce chasseur d'éclipse, l'un de ses hobbys, sait mieux que quiconque capter la lumière là où d'autres ne la verraient pas. Stéphane Duchêne


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Pixels, codes et signes