Tout un monde


Depuis 1997, le festival 6e continent a un mérite non négligeable : il ne s'est jamais posé la question de savoir de ce qu'est l'identité nationale.

Car c'est au bout du monde qu'il va et même un peu plus loin, d'où son nom qui nous gratifie d'un nouveau continent. De ces voyages au bout de la terre, 6e continent rapporte des musiques d'un peu partout, celles que par paresse on nomme «du monde» pour signifier un peu bêtement qu'elles ne sont justement pas d'ici mais d'ailleurs.

De débats «cités interculturelles» en exposition «mon voisin cet étranger», 6e continent annonce la couleur quand côté musique on passe du folk à la danse orientale, des «Cubaneries» aux accents balkaniques (Kiftelele, Tram des Balkans).

Ici la chanson kabyle d'Aissi côtoie le slam de Tata Milouda, et ces artistes venus d'ailleurs sont en fait souvent lyonnais comme Cheikh Kouider ou le le burkinabe Bebey Prince Bissongo qui touche à tout ce que la musique africaine compte de connexions entre la tradition et la connexion. «Le monde à Lyon», c'est du mardi 22 mai au samedi 2 juin.

Stéphane Duchêne


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