La Bâtie grandit


Peu à peu, se dessine au cœur du Forez un festival qui monte qui monte qui monte… Entendez par là que L'Estival de la Bâtie, né l'an dernier de la fusion des Nuits de la Bâtie et de l'Été musical, a accueilli plus 12 000 spectateurs pour sa première édition, plus que le cumul des éditions lorsqu'elles étaient dissociées. Il faut dire, que ne serait-ce que pour découvrir le Château de la bâtie d'Urfé mais aussi l'excentrique grotte de rocailles, la chapelle à la voûte azur et dorée qu'il abrite, le voyage vaut le détour.

C'est dans cette illustre maison et au milieu des jardins à l'italienne savamment entretenus tels qu'au XVIe siècle que durant un mois, danse, cirque, théâtre et musique se mêlent avec une forte attention portée au jeune public (des spectacles gratuits pour les enfants sont programmés du 11 au 14 juillet). Parfois aussi le festival se déroule sur d'autres terres du département : c'est la partie «escapades» du programme qui complète les «castellades».

Ici ou là donc, il sera possible d'écouter des hommages à Claude Nougaro ou Georges Brassens. Guy Marchand fera lui résonner le son jazz latino et Ibrahim Ferrer Jr. des airs cubains.

Côté danse, la compagnie Michel Hallet Eghayan offrira une variation de la création de 1982 (!) Pour Giselle. En théâtre, l'auteur associé de la Comédie de Saint-Étienne Gilles Granouillet, présentera une version fidèle du Malade imaginaire de Molière sans chercher à tout prix à le moderniser pour ne pas en dévoyer le sens. Ce ne sont là que quelques-unes des propositions prometteuses d'un festival qui ne compte pas moins de 27 spectacles et 56 représentations !

Nadja Pobel


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Lumière pas tout à fait allumé