Stade classé


Grand ordonnateur de l'architecture lyonnaise dans la première moitié du XXe siècle, Tony Garnier, outre les Abattoirs de la Mouche (actuelle Halle de concert et salons du nom de son créateur), de l'hôpital Grange-Blanche et du quartier des États-Unis, a également piloté le projet du stade de Gerland de 1913 à 1926.

Cette enceinte n'était pas initialement prévue dans la Cité industrielle qu'il avait dessinée, mais il en reçoit néanmoins la commande la mairie. La Première Guerre mondiale contraint à suspendre les travaux et le chantier reprend en 1919 avec l'aide des prisonniers allemands de guerre !

Faute de modèle de stades contemporains, Garnier s'inspire librement des formes du cirque antique : le site comprend de grandes arches sur chacune de ses quatre faces. Inscrit depuis 1967 au titre des monuments historiques, le stade a été rénové à l'occasion du Mondial de football en 1998 (construction d'un toit sur la totalité des tribunes notamment), et peut désormais accueillir 43 000 spectateurs et supporteurs de l'Olympique lyonnais, club en résidence depuis 1950.

Lors des visites du stade, le guide mène même aux vestiaires de septuples champions de France. Parfois aussi, le stade devient salle de concert à ciel ouvert ou lieu de recueillement comme en 1986 lors de la visite apostolique de Jean-Paul II.

NP

Stade de Gerland
Allée Pierre de Coubertin, Lyon (Rhône)
Visites organisées par l'office du tourisme du Grand Lyon (04 72 77 69 69)


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