Toucher du bois


Frédéric Arditi montre une grande virtuosité à graver dans le bois des images issues, pêle-mêle, de la BD, du cinéma, des médias… Images qui se percutent, s'hybrident, se démultiplient, afin de mieux faire exploser leur charge de violence ou d'érotisme.

Les planches monochromes donnent la tonalité d'ensemble, tandis que les sillons creusent des pin-ups aux côtés de voitures accidentées, des dictateurs à la tête recouverte de grosses mouches, des crânes tenant tête à une gueule de loup dépassant d'une robe étoilée…

L'exposition de l'artiste à la galerie Confluence(s) de l'IUFM (jusqu'au 21 décembre) propose aussi quelques collages d'obédience dadaïste avec des torses humains «tatoués» de figures et signes des plus bizarroïdes.

Jean-Emmanuel Denave


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