Faut pas dire du mal de Johnny


Qui, de Michael Phelps ou de Ian Thorpe, serait le plus à même de succéder à Johnny Weissmuller dans le rôle de Tarzan ? En voilà une bonne question. On ne sait si Jean-Christophe Deveney, Jérôme Jouvray et Anne-Claire Jouvray, respectivement scénariste, dessinateur et coloriste de Johnny Jungle, répondront à cette question lors de la soirée organisée par le Comoedia jeudi 6 juin (dans le cadre du "off" du festival Lyon BD) autour de cette icône plus ou moins oubliée de la culture populaire.

Ce dont on a la certitude en revanche, c'est que cette biographie fantasmée – Johnny y est dépeint comme un enfant sauvage progressivement broyé par l'entertainment – et rocambolesque du quintuple champion olympique de natation devenu acteur de cinéma est l'une des bandes dessinées les plus distrayantes de l'année en cours. Et que sa mise en perspective le temps d'une projection, d'une discussion, d'une gribouille en direct et d'une séance de dédicace avec Tarzan, l'homme-singe, classique octogénaire de W. S. Van Dyke et premier volet de la série de douze adaptations des écrits de Edgar Rice Burroughs que tourna Weissmuller, ne manque pas d'à-propos.

Benjamin Mialot


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