12.07 Le Bal !
Au bal masqué, on danse on danse on danse et on ne peut pas s'arrêter, ohé ohé. Au bal du Transbordeur, on fait du hula hoop, on s'adonne à des jeux vidéo au format architectural, on mate les portraits sonores du graphiste lyonnais Francis le Gaucher, on déguste des burgers et on se tord les cervicales au son du rock'n'roll vénéneux et malpropre de Jack of Heart (l'une des figures de proue du renouveau garage made in France, à l'instar de JC Satan et Catholic Spray) et du surf punk cinoque des Cannibal Mosquitos. Et on ne peut pas s'arrêter non plus, oh yeah oh yeah.
12.07 AF003
Aussi vrai que l'amour sans amour, ce n'est plus de l'amour, Le Sucre n'aurait pas été à la hauteur de l'ambition de ses concepteurs si Laurent Garnier n'en avait pas étrenné la sono. Ne serait-ce que parce que le kleptomane sonore le plus illustre du pays est lui-même investi dans le projet. Pour marquer le coup, c'est d'ailleurs en format "all night long" qu'il se produira. Autant dire que les 800 personnes qui ont acheté leur place à temps vont en prendre plein les cliquettes. Car oui, la soirée, comme la plupart de celles tenues là-haut jusqu'ici, est complète. Que ça vous serve de leçon.
13.07 Déstructuré
Chez Elektro System, on ne plaisante pas avec la fête nationale. La preuve : sur le week-end correspondant, l'association ne propose pas un mais deux rendez-vous électroniques. D'un côté Monplaisir Open Air, événement gratuit qui verra quatre DJs locaux investir le parc de l'Institut Lumière dimanche après-midi. De l'autre, la veille au Kao, un bal déjanté animé par Jon Gaiser, Américain exilé à Detroit dont la techno minimale ténébreuse et chagrine – et publiée par Richie Hawtin sur le label de référence m_nus - s'accordera très mal avec le décorum cocardier – tant mieux.