Insomniaque - Semaine du 11 au 17 décembre


14.12 Le grand bal sixties

Le métro, ce «lieu de charme» où les «rencontres incroyables» et les «moments de grâce» sont monnaie courante, s'agrandit : il est désormais possible de rallier Oullins via la ligne B. Who cares ? Le Clacson cares, d'autant que ce développement coïncide avec le cinquantième anniversaire de la MJC. Elle le fera savoir en abritant un bal rock'n'roll animé par une bande locale de garageux durs à la tâche (d'huile), The Cavemen Five, et un groupe tout aussi local de surfeurs ignorant le sens de l'expression "au bout du rouleau", à savoir X-Ray Vision.
 

14.12 Terranova

Il ne faut pas confondre Terra Nova, piètre série préhistorique portant la griffe (rétractile) de Steven Spielberg, et Terranova, estimable dinosaure de l'electronica. Et du trip hop. Et du hip hop aussi. Trois musiques que le Berlinois Fetisch, découvreur de ce nouveau monde, revisite et malaxe depuis le milieu des années 90 avec le concours d'invités plus ou moins bankable (Mike Ladd, Tricky, Alexander Hacke...) et sur des albums plus ou moins inspirés (mais tous impressionnants de suavité et de hargne mêlées). Son set au DV1 ne devrait pour sa part laisser aucune place à la demi-mesure.
 

14.12 Radio Slave

Il y a un mois, le Sucre recevait Nina Kraviz. Cette semaine, il accueille le tuteur de cette impénétrable "beauté venue du froid" (comme disent les journalistes qui n'assument pas leur priapisme), le Londonien Matt Edwards. Cette signature, sur son label Rekids, n'est pas son seul accomplissement notable. Au contraire, son parcours ressemble à un décathlon couru par un transformiste : remixeur-déccélérateur (au sein du duo Quiet Village), coupeur-colleur ambient (The Machine) et hypnotiseur tech-house (sous le nom de Radio Slave), Edwards a tout fait et joué partout. Y compris, tout bientôt, au Sucre.
 


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