Jour de jazz


Tout comme il y a des journées internationales (ou mondiales) de l'utilisabilité, des lépreux, de la douane, des gauchers, des câlins, des zones humides et de l'orgasme (ces trois derniers exemples étant totalement indépendants), il existe depuis 2011, à l'initiative de l'Unesco, une journée internationale du jazz, sise le 30 avril et dont Herbie Hancock est l'ambassadeur de bonne volonté. Son but : «célébrer les vertus du jazz comme outil éducatif, force de paix, d'unité, de dialogue et de coopération élargie entre les peuples». Bon, et accessoirement, d'écouter du jazz.

Alors, bien sûr, il convient de bien établir son emploi du temps à l'avance et de dégainer le GPS. Car rien qu'à Lyon, où l'événement se déroule sous le haut patronage de Jazz à Vienne, un trompettiste n'y retrouverait pas ses pistons. Pensez : 150 artistes se répartiront dans une trentaine de lieux – lieux qui, il est vrai, s'étendent qui plus est jusqu'aux confins de Bourgoin, Saint-Etienne et Vienne. Pas un recoin de la ville, qu'il soit habitué du genre ou pas, qui ne résonnera de notes bleues, de master classes, de jams, de spectacles jeune public, sans oublier les images (une tripotée de belles expositions, de docu et de films). Programme détaillé ci-dessous et sur www.jazzday-lyon.com.

Stéphane Duchêne


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