Trois RDV nocturnes à ne pas manquer cette semaine : le Summer Fest de l'Ayers Rock Boat, le premier anniversaire du Sucre et Illum Sphere à La Marquise. Benjamin Mialot
Putain, trois ans. Trois ans, déjà, que l'Ayers Rock Boat se traîne une réputation d'aimant à épaves – le comble pour une péniche. Réputation de moins en moins méritée, comme nous vous l'expliquions la semaine passée à l'occasion du concert de Kadavar, qui constituait à la fois sa dernière opération de retape rock'n'roll de la saison et la première partie d'une birthday party se poursuivant ce mercredi avec sept habitués des lieux – dont le collectionneur de reprises insolites Harry Cover et le tonitruant Mike Rock, le seul DJ ayant droit de séjour au Hellfest. Alors, qu'est-ce qu'on dit ?
Putain, un an. Un an, déjà, que Le Sucre a fait du quartier de la Confluence une destination phare des mouvements pendulaires nocturnes qui s'opèrent chaque fin de semaine. Sans surprise, c'est un véritable aéropoage de héros du fondu enchaîné, fut-il tropical ou industriel, qui viendra souffler la première bougie. Mais pas n'importe quels héros : des local heroes, pour reprendre la terminologie employée par Nuits Sonores en 2012, puisque se produiront des représentants du Terminal (Diane), de Groovedge (Labat) ou encore de Palmwine Records (Mambo Chick). Et là, qu'est-ce qu'on dit ?
Putain, vingt ans. Vingt ans, déjà, que La Marquise ressuscite sur les berges du Rhône la convivialité éméchée des rassemblements de canotiers que peignait jadis Auguste Renoir. Mais ça, nous en reparlerons la semaine prochaine, quand elle fêtera cette longévité avec DJ Kentaro. Pour l'heure, c'est la dernière No Tropics de la saison que nous attirons votre attention, elle qui recevra Illum Sphere, prince des nuits mancuniennes (via les soirées Hoya:Hoya) et auteur d'un excellent premier album de déconstructivisme électronique – Ghosts of Then and Now, chez Ninja Tune. Ici, un merci suffira.