Jean-Luc Navette, sauvé des eaux


Il y a trois semaines de cela, nous vous présentions en Une de notre numéro 785 de jeunes tatoueurs se revendiquant d'une certaine tradition lyonnaise. Aujourd'hui, c'est un vétéran de la chose que nous rappelons à votre souvenir : Jean-Luc Navette, taulier du studio Viva Dolor, dont nous avions retracé le parcours dans notre numéro 732 à l'occasion d'une exposition que lui consacrait la librairie Datta.

Cette fois, c'est au tour de la Maison du Livre, de l'Image et du Son de Villeurbanne de faire une place à son travail d'illustrateur – sa vocation première –, remarquable de méticulosité et autant inspiré par les pans les plus sombres et boueux de l'imagerie americana que par les gravures encyclopédiques.

Titrée en accord avec le noir lyrisme qui sourd de ses affiches de concert, dessins journalistiques et autres sérigraphies (Sauver mes yeux des larmes), l'exposition est visible du 28 février au samedi 25 avril et son vernissage, double culture oblige – Navette poursuivant par ailleurs une "carrière" de bluesman exalté à la tête du Blues Butcher Club –, suivi d'une after forcément endiablée au Sonic en sa présence.

Benjamin Mialot


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