«Agglutinés à mon désarroi, mes mots, des mots qui ne tranchaient rien, ne séparaient rien, ne créaient rien. Seulement s'enchaînaient. Et avec eux moi. Qu'ils pétrifiaient.» Le 15 août 2009, Céline Curiol sombre dans une grave dépression dont, avec le recul, elle nous livre aujourd'hui l'expérience douloureuse (Un quinze août à Paris, Actes Sud) et les cheminements difficiles (notamment sur le plan familial) pour s'en sortir, toutes ces «maintes petites luttes, maintes résistances, maintes attentions.» La dépression est aussi ici une traversée, une mutation, la quête d'une nouvelle identité : «Cet autre, c'est en moi qu'il fallut le trouver» écrit-elle. Jean-Emmanuel Denave
Au Centre hospitalier Le Vinatier jeudi 28 mai à 18h30
Aux Subsistances vendredi 29 mai à 15h30
Aux Subsistances dimanche 31 mai à 11h