Pendant Les Toiles des Mômes, place aux jeunes


À dix ans, est-on encore un enfant ? Sans aucun doute, mais l'on commence à se métamorphoser. La règle s'applique aussi au festival Les Toiles des Gones, dont la décennie d'existence s'accompagne d'une formidable crise de croissance. Ainsi que d'un changement d'état civil, consécutif à l'élargissement de son périmètre initial (la Métropole, ex-Grand Lyon) : gagnant l'Ain, le Jura et la Loire, le festival s'est rebaptisé Les Toiles des Mômes, moins connoté lyonnais. Il conserve cependant la même formule, en l'appliquant désormais à 34 salles indépendantes affiliées au réseau régional GRAC.

Le principe ? Proposer une cascade de films jeune public durant les vacances de la Toussaint, assortis de rencontres, d'expositions et d'animations conviviales (ateliers créatifs, goûters…). Parmi les événements, des avant-premières (Avril ou le monde truqué au Cinéma Gérard-Philipe de Vénissieux le 21,  Tout en haut du monde au Zola de Villeurbanne le 1er novembre), une rencontre avec un inspecteur de police au Ciné Mourguet pour Phantom Boy (le 20), un ciné-concert par l'ARFI sur le film Les Fantasmagories de Segundo De Chomon au Ciné-Duchère (le 24) et un autre par Cyrille Aufaure sur Sametka, la chenille qui danse (suivi d'un petit buffet sucré) au Ciné Mourguet (le 30).

En général, ces manifestations ne renchérissent pas le prix du billet, car il s'agit pour les salles d'un investissement : en guidant le (parfois très) jeune public au cinéma, en lui offrant à chaque séance davantage d'émerveillement et d'inattendu, elles fabriquent leurs futurs spectateurs…

Les Toiles des Mômes
Du 17 octobre au 1er novembre dans les salles du GRAC


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