Des Intergalactiques dans l'air du temps


«Le temps ! Le temps ! Qu'est-ce que le temps ?» Excellente question. Merci au Lièvre de Mars de l'avoir posée dans l'adaptation disneyenne d'Alice au Pays des merveilles – il n'était toutefois pas utile de détraquer au passage, qui plu est au moyen de condiments et confiseries variés, la montre à gousset du Lapin blanc. Et merci, surtout, au festival Les Intergalactiques de consacrer l'essentiel du sien (du 21 au 25 octobre) à y apporter, dans le cadre de discussions impliquant de grands noms régionaux des littératures de l'imaginaire (Alain Damasio, Christian Chavassieux, Jean-Pierre Andrévon...) et exemples cinématographiques à l'appui (L'Armée des 12 singes de Terry Gilliam, le très ardu Primer de Shane Carruth ou encore The Infinite Man, méconnue romcom à paradoxes de Hugh Sullivan), les réponses pleines de gros mots scientifiques (par exemple "relativité") et romanesques (genre "dystopie") dont il a le secret depuis maintenant quatre ans. Trop longue la phrase qui précède ? Tout est relatif, justement. Si ce n'est l'intérêt de cette manifestation, à des années-lumière du rassemblement d'inadaptés asociaux – même si son vide-greniers pour geeks pourrait laisser croire le contraire.


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Le Polaris fait les contes