Chaque année, les Journées des Auteurs célèbrent la littérature dramatique de demain avec un concours, le plus important et sélectif de France (600 textes francophones jamais publiés ni joués au départ, cinq élus à l'arrivée : quatre auteurs et un traducteur) et à travers des mises en espace par des compagnies locales à l'ENS (vendredi 27 novembre) et à la médiathèque de Vaise (jeudi 26 et samedi 28).
Le Guinéen Hakim Bah, passé par la poésie et les nouvelles, écrit désormais pour la scène et c'est avec un texte choral qu'il a été primé, À bout de sueurs, où il dit ce qu'est la tragédie des migrations européennes et africaines.
Faire du théâtre une caisse de résonnance à l'actualité est aussi une part du travail de Nathalie Bassand, qui explore les terres du Maghreb et de l'Asie dans L(S)1.
Les deux autres dramaturges récompensés sont eux issus de l'ENSATT, l'un du département comédien, Vincent Farasse, qui s'intéresse à six parisiens en manque d'argent dans une pièce au titre so Gérard Collomb, Métropole, l'autre de la section écriture, Adrien Cornaggia, qui collabore notamment avec le Théâtre Exalté et est ici récompensé pour son monologue culinaire Baïnes.