Réveillon 2015 : du côté du classique


Envie d'un réveillon classique ? Le choix n'est pas immense et les programmes souvent tirés par les cheveux, la ville se mettant en veille artistique au moment même où ses habitants ont besoin de se rassembler autour d'expériences fortes. 

Ainsi, à l'Auditorium, c'est un concert des plus vus et revus (mais qui fait son effet à chaque fois) que l'Orchestre National de Lyon, dirigé pour l'occasion par Sascha Goetzel, nous sert sur un plateau : des valses de Vienne sirupeuses à souhait, des polkas toniques qui chatouillent les mollets, le tout bien ancré dans l'inconscient musical collectif, histoire que tout le monde chante à tue-tête de la première à la dernière note. Une valse de l'Empereur par ci, des extraits de La Chauve-Souris par là et le tour sera joué : chacun ressortira de l'Auditorium (le 31 donc, mais aussi le 30) tout guilleret avec, en prime, la sensation d'en connaitre un rayon en musique romantique et sur Johann Strauss en particulier.

A l'Opéra, le principe est le même : plus le public connaît, plus il a de chances de s'amuser. Nous revoilà donc, sous la houlette de Kazushi Ono,  chez les Strauss père et fils, et chez Offenbach bien sûr (de Belle Hélène à la Gaîté parisienne). Car ce réveillon sera aussi marqué, le lendemain, par la dernière représentation du méconnu Roi Carotte d'Offenbach, œuvre aussi féerique que débridée qui ne pouvait que seoir à Laurent Pelly... comme on vous l'explique en Une de ce numéro 820.


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