Réveillon 2015 : du côté de l'électro


S'il est trop tard pour laisser s'exprimer l'enfant sauvage qui sommeille en vous (cf. la Une de ce cahier), il est encore temps de saisir l'opportunité de constater les dégâts provoqués par ceux qui auront la chance de le faire, le Sucre vous proposant au lendemain de la Garçon Sauvage du 31 de passer la journée en compagnie de P. Moore et Juliano, pionniers locaux de la chose électronique s'il en est.

Des figures locales, il s'en trouvera aussi au Terminal, dans le cadre d'un all star show bien musclé (au programme notamment, deux back 2 back opposant Manu Svensson à Wavesonik et Pascal Roeder à Mickael Costa) qui, une fois n'est pas coutume, se terminera au pas si petit matin, et à la Marquise où Art Feast donnera son tout aussi traditionnel (et toujours mensonger) nouvel an orgiaque avec trois de ses ambassadeurs aux manettes, à savoir Ortella, Klaaar et Miimo.

Au DV1, le réveillon coïncidera avec la dernière "I'm" de l'année, du nom du cycle de soirées apériodiques en forme de hall of fame qu'il propose depuis bientôt trois ans. L'occasion de faire connaissance avec une énième légende de la techno de Detroit, Alan "DJ T1000" Oldham, illustrateur et activiste radio dont le premier fait d'arme fut un fill in scénique pour Underground Resistance.

C'est toutefois le Ninkasi qui poussera le bouchon de champagne le plus loin, ou plutôt le bouchon de vodka, release party de son eau-de-vie maison oblige, en invitant conjointement Terence Fixmer, Randomer et Cosmin TRG – et autant de facettes de la techno contemporaine : implacable dans le cas du Français, déconstruite chez l'Anglais et versatile pour le Roumain.

Enfin, puisque la fête peut être folle même sans DJ de haut vol, ne pas oublier la soirée Flashy Disco Dance (qui se focalise sur les tubes à basses chaloupées des années 80 et 90) du Bellona et la nouba entre amis (buffet partagé, boum jusqu'à 5h) du Lavoir Public.


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Un "Roi Carotte" abracadabrantesque