Louis Calaferte : De la zone à la jungle


Dans le cadre d'une carte blanche accordée par la Fête du Livre, Virginie Despentes retrouve ses amis de Zëro pour une lecture-concert du Requiem des Innocents, de Louis Calaferte, dont elle  nous conte la genèse : « Je suis entrée dans Calaferte par le Septentrion. Il y a plus de vingt ans… À l'époque j'ai fait plusieurs lectures avec Bästard (deux musiciens des Bästard sont aujourd'hui dans Zëro) : je lisais des nouvelles que j'avais écrites – mais aussi Calaferte. Quand Arnaud Cathrine – qui travaille à la Maison de la Poésie – m'a proposé de faire une lecture chez eux, je venais de voir Zëro en concert, et du coup j'ai tout de suite pensé – Zëro et Calaferte. Il a été d'accord. »

« Je suis partie sur le Requiem de Calaferte parce que je l'ai lu récemment. C'est le plus grand livre sur la précarité que j'ai jamais lu. Il y a tout, dedans : beaucoup d'humour et de la tendresse, mais aussi ce que ça implique, vivre dans une jungle – ce qu'on appelait “la zone” à l'époque de Calaferte ressemblant de façon troublante à ce que l'on appelle “la jungle” aujourd'hui. »

Lecture musicale du Requiem des Innocents
À l'Espace Albert Camus samedi 5 à 19h30


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