Les Intergalactiques, chapitre 5


Grand événement de science-fiction lyonnais, les Intergalactiques possède à l'instar d'une fusée, plusieurs étages. Sauf qu'ici, les différents compartiments s'ajoutent au lieu de se détacher, et permettent au festival de se propulser toujours plus haut. Placée “sous le signe de l'Union Jack”, la 5e édition brasse concerts, tea-time, quizz, tables rondes, conférences, rencontres et signatures avec une trentaine d'invités, ainsi qu'une programmation cinématographique des plus solides.

Un “double bill” spécial London burning ! pour commencer avec La Bombe de Peter Watkins et l'un des chefs-d'œuvres de Alfonso Cuarón, Les Fils de l'Homme. Une dystopie implacable sublimée par une réalisation parmi les plus stupéfiantes de la décennie — le triomphe du fond et de la forme réunis.
Également à l'affiche du festival, Le Sixième Continent de Kevin Connor, sucrerie d'autrefois, et Moon, premier film de Duncan Jones (dont Warcraft : Le Commencement va bientôt sortir).

Notons que les amateurs de formats courts pourront découvrir le cru 2016 dans le genre science-fiction, mais également les films réalisés en 48h début mai à l'invitation de l'association AOA, coorganisatrice des Intergalactiques. On serait incomplet si on oubliait "on projette en chaussettes", une salle permanente interdite aux chaussures et dévolue à des objets filmiques variés, ou la Nuit des Séries qui fera la part belle aux œuvres britanniques. Dr Who devrait être du voyage, mais si John Drake alias Le Prisonnier ou Emma Peel n'y figurent pas, il y aura lieu de manifester son courroux en hurlant à voix basse : “Shocking !

Les Intergalactiques
Au Théâtre Kantor et à la MJC Monplaisir du 12 au 15 mai 
www.intergalactiques.net


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