Une Biennale postmoderne


Toute Biennale de la Danse est constituée d'un mélange des genres, avec, cette année encore, du néoclassique (Thierry Malandain), du nouveau cirque (Collectif Petit Travers), du moderne (une journée consacrée au Sacre du printemps), du people (Gallotta mettant en scène Olivia Ruiz), du foutraque (Bengolea et Chaignaud) et beaucoup de contemporain...

Mais cette 17e édition (du 14 au 30 septembre) met l'accent aussi sur une ligne postmoderne où le contemporain se nourrit de la tradition, où la culture populaire s'hybride avec la culture savante. Yan Duyvendak, par exemple, propose une comédie musicale sur fond de crise économique et sociale contemporaine. Yuval Pick entremêle le romantisme de Schubert à celui de Kraftwerk.

Christian Rizzo s'inspire de la danse et des musiques des boîtes des années 1980, et Alain Platel s'attaque à l'oeuvre musicale de Gustav Mahler... Quant à notre coqueluche, Israel Galvan, elle poursuit dans Fla.co.men sa déconstruction du flamenco, son extension à d'autres styles de danses et de musiques, dans un esprit rebelle et humoristique.


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