Chaque été, au milieu du lot de films de vacances, il en est toujours un qui prend la tangente en allant au-delà du périmètre étriqué des premiers émois d'adolescent(e)s. L'an dernier, c'était Microbe et Gasoil de Gondry ; Juillet-Août assure peut-être la relève. La saison chaude semble favorable à Diastème. (lire la suite de l'article)
« Allez donc le trouver leur pompier dans la fin d'un bal » aurait dit Céline, dont on est à peu près sûr qu'il n'a pas dû beaucoup fréquenter le bal des pompiers. Marre de courir après du pompier pour votre crush de mid-summer ? Marre de danser pour la 7e année consécutive sur du Gérard Blanc ? L'alternative est au Bal du Transbo. Du beau monde dans l'assemblée (ça ne fait aucun doute) et sur scène, avec l'ancien folkeux Gaspard Royant opérant désormais en mode crooner 60's/northern soul. Northern ou pas, de toute façon c'est ainsi que ça finira : soul.
Au Transbordeur dans le cadre des Summer Sessions
La rétrospective consacrée à Yoko Ono propose un parcours des plus stimulants où le visiteur est invité à activer une œuvre, à expérimenter une situation, à oser un geste incongru et poétique... Il n'y a rien à “contempler” à proprement parler, mais un esprit à partager, esprit simple, et même parfois naïf, incitant à intensifier son existence et à libérer sa créativité.
Au Musée d'art contemporain jusqu'au 17 juillet
Après avoir croisé les ours de la caverne du Pont d'Arc où Chris Froome y a reconnu les siens (à 55 km/h quand même, c'est un contre-la-montre, faut pas déconner), il déboule au Parc des oiseaux de Villars-les-Dombes tout auréolé du Maillot Jaune conquis sur les pentes de Peyresourde une semaine plus tôt. Fair-play comme un Anglais pour qui le Brexit ne serait qu'une passade, lui, le natif de Nairobi a laissé le frenchy Julian Alaphilippe s'envoler à la cool.
À Villars-les-Dombes (Ain) ou depuis votre canapé sur France 2
Scrat et son gland ayant pris les commandes d'un vaisseau spatial abandonné dans les glaces, ils percutent un astéroïde volant en éclats en direction de la Terre, et c'est rebelote pour les mammifères tentant de leur échapper… Le cinquième opus de la franchise du studio Blue Sky lancée par Chris Wedge reprend peu ou prou une trame narrative identique aux précédents, les mêmes personnages... (lire la suite de l'article)
C'aurait pu être « un samedi soir sur la terre » et ça tombe un lundi. On ne doit même pas « être hors-saison », tu as dû emprunter des « chemins de traverse » pour venir (le funiculaire était « encore et encore » HS) et à l'entrée du Théâtre, on t'a confisqué tes fioles d'Evian « lourdes commes des bouteilles de butane. » « Pas besoin de phrase ni de long discours », ça commence mal, mais bon, « nu(e) sur les galets » (bon allez, en short sur les cailloux), te voilà enfin sur « les murs de poussière », face à la scène, pour voisine une « dame de Haute-Savoie » qui « écoute pousser les fleurs » mais « personne devant, personne. » Et puis, « c'est écrit », il entre sur scène « seul dans la lumière des phares. » Et, toi « petite Marie » (ou Cynthia ou Joël), « te revoilà » bout de fan, « comme soufflée d'une sarbacane. »
Au Grand Théâtre dans le cadre des Nuits de Fourvière
Contrairement à certains stades (suivez mon doigt que vous ne voyez pas), le Parc OL a eu la bonne idée d'attendre la fin du championnat et de l'Euro pour autoriser le défonçage en règle de sa pelouse. Ça valait le coup de patienter : on pourra se refaire la scène de l'hôtel du poignant Bande de filles (Céline Sciamma) en reprenant en cœur Diamonds. Souriez, Rihanna est là !
Au Parc OL