À l'Opéra, des airs connus

Passage en revue des festivités prévues du côté de l'Opéra où l'on rejoue ses classiques, et de l'Auditorium qui fait tout un cirque de son réveillon.


À l'Opéra, c'est le jeune, fougueux et futur chef permanent, Daniele Rustioni, qui officie : une soirée faite de joyeux pots-pourris, une enfilade de tubes à fredonner plus ou moins discrètement. Des extraits d'œuvres classiques et romantiques, tricotés comme un gros patchwork bien doux. Le public en aura trop et c'est bien cela qu'il cherche : le trop d'émotions, l'envie constante de bulles de champagne. Au menu, des valses de Tchaïkovski tirées pour l'une de la Belle au bois dormant, pour l'autre de la Symphonie n°5 ; des moments choisis des Noces de Figaro de Mozart et même des airs de Rossini à se pâmer. L'orchestre de l'Opéra de Lyon, sous la baguette très attendue de Rustioni, va offrir un moment tout en paillettes, tout en émotions rares et nous sortirons de là le cœur léger, le sourire aux lèvres et l'envie que le monde soit beau.

L'Auditorium fait son numéro

Avec ses rêves de cirque, le spectacle du Nouvel An risque de plaire aux petits, aux grands, tous confondus dans la même émotion. La salle de l'Auditorium se transforme en un immense chapiteau et l'Orchestre National de Lyon va jouer les pages les plus célèbres d'un répertoire français assez fascinant, de Berlioz à Ravel, de Debussy à Saint-Saëns.

Les Transformateurs et leur chef de file Nicolas Ramond sont à l'origine de ce spectacle : la compagnie mêle, comme une obsession artistique assumée, le théâtre, la vidéo, la danse, la musique, le cirque… D'une manière entendue, on dit cirque et tout un tas d'images, de sons arrivent en tête : le clown, la fanfare… Ne vous fiez pas au tas d'images, il n'en sera rien ici ou alors de très loin. Ce spectacle est une évocation lumineuse, poétique de l'univers du cirque et on gardera forcément les yeux écarquillés et les oreilles dilatées toute la soirée. 


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