Los Angeles, destination mineure


 


Notre déception a été à la hauteur de nos attentes...forte ! Le vaste panorama consacré au Musée d'art contemporain à la scène artistique de Los Angeles (des années 1960 à aujourd'hui, grosso modo) manque de tout : de punch et de rythme dans son parcours, de scénographie et, surtout, de contenu...

On y retrouve pourtant des artistes connus et appréciés, tels que David Hockney, Robert Irwin, John Baldessari, Larry Bell ou Paul McCarthy, mais leur présence est réduite ici à une ou deux œuvres un peu perdues dans la masse.

Une masse d'artistes plus jeunes qui présentent des créations maigrichonnes, anecdotiques, oubliées déjà quelques jours après notre visite... Et ce n'est pas l'apport littéraire, sous forme de citations (sans intérêt en elles-mêmes, ni même toujours en lien avec les œuvres avoisinantes) d'écrivains américains de la côte ouest sur des affichettes collées aux cimaises, qui redonnera des couleurs à l'âme pâlichonne de cette exposition.

On y retiendra quand même quelques ensembles plus fournis consacrés à certains artistes comme : le photographe John Divola et ses images de ruines renversant le rêve balnéaire californien, ou le peintre Henry Taylor et ses portraits expressifs et puissants de la société afro-américaine.

Los Angeles, une fiction
Au Musée d'art contemporain jusqu'au 9 juillet


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