Avril en vrille, un festival bigarré

Un grand week-end pour fêter le printemps avec des spectacles et des activités en famille : c'est le programme acidulé et croustillant d'Avril en vrille.


Pour la deuxième édition du festival Avril en vrille du 30 mars au 2 avril, Les Subsistances renouent avec la forme des grands week-ends de quatre jours si chère à leur coeur. Quatre jours donc pour fêter le printemps en ouvrant le site - exceptionnel rappelons-le : à flanc de falaise, les pieds baignant dans la Saône et étoffé des jolis bâtiments abritant l'école nationale supérieure des Beaux-Arts.

Une invitation conviviale à profiter de l'extérieur avec au programme : des spectacles gratuits en plein air pour toute la famille, un cours de danse géant, des ateliers coloriage ou collage avec des graphistes pour les enfants et les grands...

Et une curiosité à ne pas manquer : la visite insolite des Subsistances par Magali Chabroud et le Blöffique théâtre. Son travail axé sur la création de formes théâtrales dans des lieux non dédiés à la représentation comme des immeubles, des squares, l'espace public en général, l'a amené à proposer Ce qui subsiste, brève histoire d'ici,  une visite invitant à créer une brèche de fiction dans le quotidien.

Côté spectacles, la programmation bigarrée rassemble du théâtre, de la danse, du cirque, des performances… Soit des spectacles atypiques, inclassables, à l'image du projet artistique des Subsistances.

Autour de l'idée de la vrille, c'est l'idée de présenter des artistes différents, des propositions touchantes, des thématiques qui sortent de l'ordinaire. Comme le voyage sensoriel autour de la spirale du temps avec le cirque Nebula de Rafael de Paula. La violence contre les femmes abordée dans Après-coups, projet un-femme n°2 de Séverine Chavrier. La pièce Aglaë de Jean-Michel Rabeux qui met en scène une prostituée de 70 ans qui parle de son métier et sa vie avec beaucoup de simplicité. Ou encore Bang Bang de Manuel Roque, solo de danse kamikaze autour de la notion de résistance.

Évènement dans l'évènement, l'hebdomadaire Le 1 sort dans son numéro du 22 mars un supplément consacré aux Subsistances, où les journalistes ont retranscrit leurs longues discussions avec des artistes emblématiques accueillis par ce lieu,  autour de la création contemporaine et du rôle des structures telles que les Subsistances.

Rendez-vous est pris le premier week-end d'avril pour s'aérer le corps et l'esprit !

Avril en vrille, ça manifeste !
Aux Subsistances du jeu 30 mars au dim 2 avril


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