Des lignes et encore des lignes. Des lignes tracées à la main, au crayon à papier, noircissent page après page. Des pages blanches puis jaunes, dans un dégradé progressif. Trois couleurs. Et des bâtisseurs, une communauté hétéroclite échouée on ne sait où, dans un environnement sauvage et étrange, qui pourrait faire penser à notre monde post-apocalyptique. Ils construisent. Des structures insensées, tarabiscotées, impossibles, parfois dangereuses. Détruisent aussi. Un éternel recommencement qui apparaît absurde.
Yannis la Macchia interroge notre instinct vital de construction et de création avec force et singularité. Et plus largement notre civilisation, notre façon de vivre ensemble, la notion de progrès... L'auteur sera présent au Bal des Ardents jeudi à 19h pour en parler, accompagné de Daniel Pellegrino, co-fondateur et directeur de la très belle maison d'édition indépendante Atrabile (qui le publie), basée en Suisse, qui fête ses 20 ans cette année. Une doublette à ne pas manquer.