Les Subsistances en pointe


Cet ancien lieu militaire qui a permis de produire du pain en grandes fournées pendant la Première guerre mondiale est aussi le site de nourritures terrestres culturelles tout à fait particulières. Qu'on les aime beaucoup (Phia Ménard) ou beaucoup moins (les Chiens de Navarre), c'est ici que ces artistes adoubés sont passés, voire ont créé.

Avec le festival Livraisons d'été, pour clore le mois de juin, pas moins de onze spectacles et dix compagnies sont au programme, avec notamment une semaine consacrée à la jeune garde des scènes de la région augmentée. Entrée des artistes ! telle que cette manifestation est nommée, avec à l'affiche ceux qui ont été bichonnés dans les salles d'émergences que sont le Théâtre de l'Élysée et l'école de Cirque de Lyon, le centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape et le Boom'structure de Clermont-Ferrand.

On retrouve deux tous jeunes retraités du Ballet de l'Opéra de Lyon, Tadayoshi Kokeguchi et Ashley Wright dans leur projet May coutain traces of. Cette dernière est aussi interprète dans le travail de Harris Gkeka, VWA.

Côté théâtre, c'est la très délicate Elisa Ruschke qui présente en avant-première La Mère à boire. Metteure en scène, auteure, comédienne même avec trois autres, cette diplômée de l'ENSATT (en acteur justement) était épatante dans le solo Le Testament de Vanda en 2013. Par ailleurs musicienne (son premier EP sort cette année), elle sait tout faire avec un talent indéniable ; elle se lance ici dans le récit d'une jeune fille qui cherche à grandir loin de l'emprise de sa mère.

Livraisons d'été
Aux Subsistances jusqu'au 1er juillet


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