Royal Blood montre les muscles


Basse, batterie et voix. Point barre. C'est la recette d'un rock mis à nu préparé par Royal Blood : chansons bourrées de testostérone, batterie solide, mélodies entêtantes et voix haut perchées. Les jeunes anglais font preuve d'une force animale, décuplée sur scène. Si bien qu'on oublierait presque qu'ils ne sont que deux.

Pour leur premier album éponyme en 2014, Royal Blood offrait au rock anglais un revival véhément, avec des morceaux addictifs comme Out Of The Black et Little Monster. Le duo de Brighton, formé par Mike Kerr et Ben Thatcher, revient aux fondamentaux pour offrir à la scène UK un rock terriblement efficace qui montre les muscles.

Royal Blood décide de contourner la formule guitare-batterie écumée par les White Stripes, Black Keys et autres Inspector Cluzo. Ici, la basse saturée de Mike Kerr offre l'énergie impétueuse et la rondeur nécessaire pour retourner les salles et les stades. Dans la lignée d'How Did We Get So Dark ?, leur second opus tant attendu et rempli de pépites (Lights Out, Hook, Line & Sinker, I Only Lie When I Love You…), ce live de Royal Blood devrait créer un séisme à fendre les roches du Théâtre antique de Fourvière. 


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