Les Immanquables

Cinq spectacles pour lesquels la réservation se fait sans hésitation.


Le lynchien : Moeder de Peeping Tom

Après Vader ("le père"), la surprenante compagnie flamande Peeping Tom présente Moeder, deuxième volet de la trilogie Père-mère-enfant. Cette nouvelle pièce, toujours très inspirée par l'esthétique cinématographique et le vacillement entre rêve et réalité de David Lynch, nous entraînera dans des lieux aussi différents qu'un service de maternité, un salon funéraire, un musée ou un studio d'enregistrement !
À la Maison de la Danse les 13 et 14 septembre

L'associé : East Shadow de Jiří Kylián 

Le grand chorégraphe tchèque, Jiří Kylián (artiste associé au Ballet de l'Opéra) présente aux Subsistances un duo récent, créé en hommage aux victimes japonaises du tremblement de terre de 2011. Autour d'une table, à l'aube de la vieillesse, deux interprètes tentent de parer au désastre (intime et extime) sur des airs de Schubert et un texte lu de Samuel Beckett (Neither)...
Aux Subsistances ​du 27 au 29 septembre

Le populaire : Nouvelles pièces courtes de Philippe Decouflé

Même si nous ne sommes pas toujours passionnés par son travail, reconnaissons à Decouflé ce qui revient à Decouflé : un sens incroyable du spectacle et du lien au public, un imaginaire baroque et prolifique ! Après plusieurs comédies musicales, le célèbre chorégraphe revient à Lyon et à des formes plus sobres : des duos, des solos ou de brèves pièces de groupe. Il n'y a plus qu'à se laisser emporter...
À la Maison de la Danse ​du 20 au 29 septembre

L'amnésique : Let me change your name de Eun-Me Ahn

Après avoir exploré ses racines culturelles et les danses traditionnelles, l'étonnante chorégraphe coréenne (et star montante de la scène contemporaine mondiale) Eun-Me Ahn change complètement de registre avec une pièce pour neuf danseurs aux lumières et couleurs acidulées, aux mouvements répétitifs proches de la transe et au rythme survolté. Une danse effrénée jusqu'à l'oubli de soi, l'oubli de son nom et de son identité !
À la Maison de la Danse ​les 5 et 6 octobre

Le tempêtueux : Rain de Anne Teresa De Keersmaeker

Trop rare à Lyon, la grande chorégraphe belge Anne Teresa de Keersmaeker reprend l'une de ses pièces phares : Rain créée en 2001 pour dix danseurs sur la musique répétitive de Steve Reich. Comme à son habitude, la chorégraphe signe ici une œuvre à la précision millimétrée en osmose avec la musique, tout en libérant une folle énergie. Rain est tout à la fois une partition ciselée et une tempête de mouvements.
À la Maison de la Danse ​les 20 et 21 mars


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La Première Plantation, ou l’art de se planter