Attention aux coulures !

Côté street art, c'est une explosion et pas seulement de couleurs ces derniers mois dans la ville. Voici un trait de cette effervescence : à vous de lever le nez pour dénicher le reste.


Je me laisse guider

Le street art invite à l'errance : la ville est autant sujet que l'œuvre, qui se niche dans ses recoins, se créant son propre écrin dans un contexte mouvant,  à l'opposé du musée où la scénographie est pensée pour l'artiste. Initier des virées pour pister les graffeurs sur leur terrain est l'idée futée de Nomade Land et de la galerie Superposition, décidément hyperactive. Flo81, gérant de la boutique spécialisée 81Store, guide ces visites en compagnie d'un artiste invité.

Nomade Land mène depuis 2015 ces balades d'un autre genre, zoomant sur les transformations urbaines, la ville en mouvement, main dans la main avec des architectes, des sociologues ou des artistes. Ici, l'art urbain est observé pour ce qu'il révèle de la cité.

La balade se déroule dans les pentes, lieu d'expression et d'observation privilégié permettant d'avoir un aperçu dense de la scène actuelle et se clôture par un arrêt à la galerie Superposition, rue Longue, avec l'artiste exposant : le 23 septembre, Wenc partagera son regard avant de présenter ses oeuvres et celles de sa tribu autour des Mutations urbaines (exposition du 13 septembre au 10 octobre) avant Agrume (14 octobre) et Lena Macka (18 novembre).

J'aimerais être un kid

Surprise : une expo de street art, mais pour les kids ! Organisée par l'association Little Beaux-Arts avec l'aide du Musée en Herbe à Paris, One, two… street art se posera rue Grolée du 16 septembre au 8 novembre. Pour les kids, oui, mais pas en modèle réduit : des œuvres historiques (Banksy, Shepard Fairey, Invader…) sont prêtées par des collectionneurs privés et des galeries pour découvrir les fondements de cet art, et neuf artistes français, dont les trois lyonnais Big Ben, Brusk et Don Mateo sont invités à créer une toile inédite. Toiles qui seront ensuite offertes à des hôpitaux pédiatriques aux murs trop blancs. Des ateliers pour apprendre les techniques et des livrets-jeux pour parcourir l'exposition sont aussi au programme.

Je préfère les galeries

Plus conventionnel mais pas moins percutant : les peintures chatoyantes d'Odö sont chez Spacejunk du 15 septembre au 11 novembre, pour une exposition solo qui parle d'esprit dérangé. C'est pas nous que ça va déranger.


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Venez vibrer au Musée des Confluences !