Depuis les années 60, la comédienne et chanteuse Dani a le mot "muse" collé à la peau. Chamfort, Miossec et Daho (son plus grand fan) se sont encore bousculés pour mettre en forme son dernier disque à la pochette signée Lagerfeld. Et voici le mythe qui se présente avec la musicienne Emilie Marsh, sur la scène d'A thou bout d'chant. Classe.
À Thou Bout d'Chant le jeudi 9 et le vendredi 10 novembre
Impossible de résumer la carrière de Philip Glass autrement qu'en le qualifiant de maître de la musique contemporaine à l'influence toujours aussi prégnante sur ses pairs depuis un gros demi-siècle. Mais on peut lui rendre hommage. C'est ce qui sera fait ici par les sœurs pianistes Katia et Marielle Labèque, accompagnées, du quatuor Debussy, autour d'œuvres pour piano du compositeur culte.
À la Chapelle de la Trinité le jeudi 9 novembre
Arba c'est la rencontre de la chanteuse nantaise Jeanne Cherhal et du multi-instrumentiste Bachar Mar-Khalifé autour d'un hommage à l'immortelle interprète de « L'aigle noir », disparue il y a vingt ans. La rencontre de deux pianos, et de deux approches, la variété française d'un côté, l'expérimentation de l'autre, s'apprivoisant autour d'une passion partagée et d'une grande dame indéboulonnable.
Au Radiant-Bellevue le jeudi 9 novembre
A chaque année son passage (dans des salles toujours plus grandes), de Steve Gunn, ancien membre de The War on Drugs et guitariste de Kurt Vile, à la production pléthorique (une quinzaine d'albums en dix ans). Partisan et artisan, d'un folk psyché hérité aussi de la tradition musicale des Appalaches pour lequel ses arpèges font merveille, Gunn, héritier de maîtres comme Chapman, Fahey ou Basho s'inscrit, sans démonstration aucune, dans la lignée de ces virtuoses. L'art du tube en plus.
Au Groom le jeudi 9 novembre
34 ans au service de sa majesté le punk rock et toujours debout, les Wampas en sont à leur douzième album, baptisé "Evangelisti" en hommage à un champion de joute sur l'eau (toujours cette passion de Didier Wampas pour les noms propres). Toujours aussi porté sur l'autodérision Didier Wampas promet même de continuer longtemps à "chanter des conneries". On lui fait confiance.
Au Toboggan le vendredi 10 novembre
Irrésistible machine à danser, mêlant depuis Lyon, tout une palanquée de musiques afro-caribéennes, le Bongo Hop d'Etienne Sevet est sans doute l'une des révélations de l'année en matière de sono mondiale avec son "Satingarona Part.1". A découvrir sur scène en attendant le tome 2.
Au Ninkasi le samedi 11 novembre
Dans la série, vu à la télé, on demande Claudio Capéo, ressortissant de The Voice, connu pour le clip d' « Un homme debout », tourné à Lyon et machine à clics sur Youtube et se caractérise par une accointance particulière pour le chant de rue « au carrefour de Zaz et de Brassens ». A chacun de voir si ledit carrefour est fréquentable. Il faut croire que oui, puisque son premier album également intitulé « Un homme debout », est disque de platine.
Au Radiant-Bellevue le mercredi 15 novembre
Contempteurs de la violence raciale, les membres d'Algiers ont trouvé dans leur musique le vecteur idéal d'un discours radical nourri de nombreuses lectures. Ça c'est sur le papier. Sur le terrain, la chose se meut comme un gospel empaillé de diableries post-rock, de possessions punk et d'exorcisme hip-hop. Une musique de purgatoire qui se débat pour en sortir dans un fracas infernal qui n'oublie pas pour autant la célébration.
Au Marché Gare le jeudi 16 novembre
Entre Paris et Bristol, Kate Stables, alias This is the Kit, livre une folk gracieuse et fascinante. Orchestrations minimalistes, voix d'ange au pouvoir pourtant diabolique, et entourage toujours très sain (John Parish à la production sur son dernier disque et Aaron Dessner de The National jamais bien loin), la jeune femme et son groupe montent en puissance (fragile) de disque en disque, comme le prouve le dernier en date, « Moonshine freeze », addictif.
Au Groom le jeudi 16 novembre
C'est avec son précédent album, le quatrième, que Future Islands s'est fait connaître par chez nous. L'occasion de découvrir des tubes à consonances 80's et à la bizarreries consommée, à là fois mélancoliques et dansant. Et de faire connaissance avec un chanteur, Samuel T. Herring, comme on en a peu vu ces dernières années : son non look, son chant tordu mais magnétique et ses chorégraphies effarantes. Autant d'ingrédients toujours au rendez-vous sur l'album « The Far Field » et la tournée qui le porte.
À l'Épicerie Moderne le vendredi 17 novembre