La saison des festivals est ouverte


Bientôt quadragénaire, le doyen des festivals de l'agglomération lyonnaise n'a rien d'un autarcique : depuis des années, il propose des séances délocalisées dans des salles amies : au Théâtre Astrée, à la MLIS et l'ENM de Villeurbanne, mais aussi au Comœdia, au Ciné-Meyzieu et au Ciné Mourguet de Sainte-Foy-lès-Lyon. La période coïncide également avec le lancement d'autres événements locaux d'importance, qui bénéficient donc d'une dynamique croisée : pas de rivalité entre les salles indépendantes ! 

Le Mois du Film Documentaire fait ainsi escale jusqu'au 30 novembre au Toboggan de Décines avec quatre projections agrémentées de débats. Grégory Gomes accompagnera Frères Ennemis qu'il a tourné dans la proximité d'un derby Lyon-Saint-É ; quant à Charlotte Pouch, elle racontera la genèse de Des bobines et des hommes, une (més)aventure humaine et industrielle.

Plus au nord de la Métropole, le Ciné-Caluire programme son Festival du cinéma italien. Une semaine placée sous le signe de l'amour, mariant des classiques le plus souvent restaurés de Risi, Rosi, Zurlini, Bolognini et Blasetti (Le Christ s'est arrêté à Eboli, Pauvres mais beaux, Belles mais pauvres, La Chance d'être une femme, Le Bel Antonio, La Fille à la valise, Pauvres millionnaires ; Pain, Amour et Fantaisie) à l'avant-première d'une comédie de Edoardo Maria Falcone — évoquant immanquablement l'ami Hubert Mounier — Tout mais pas ça ! La convivialité latine étant de mise, nombre des séances sont assorties de présentations ; quand à la dernière soirée, elle se prolonge avec une dégustation de pizzas. 

Le Mois du film documentaire
Au Ciné-Toboggan à Décines jusqu'au 30 novembre

4e Festival du cinéma italien
Au Ciné-Caluire jusqu'au 21 novembre


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