Ocelot en ouverture d'Un poing c'est court !


Souffler ses dix-huit bougies dans notre pays n'a rien d'un acte anodin, cet anniversaire permettant à l'individu d'accéder à la majorité et à l'ensemble des prérogatives dont jouit un citoyen et une citoyenne. Le Festival du Film Court Francophone vaudais Un poing c'est court ! doit apprécier le symbole, lui qui a toujours défendu des valeurs d'ouverture et d'engagement citoyens, en particulier en direction des jeunes publics.

Pour partager son enthousiasme, il s'offre un sacré parrain ; un cinéaste dont l'œuvre entière fait vibrer les accents infinis de la francophonie, un magicien des ombres et des lumières : Michel Ocelot. Le créateur de Kirikou (lequel fêtera en fin d'année ses vingt ans) sacrifiera en ouverture à l'exercice de la Carte Blanche en présentant un assortiment de courts-métrages faisant la part belle à l'animation : de Paul Grimault à Raoul Servais en passant par Michael Dudok de Witt et Edouard Nazarov c'est un panorama édifiant qu'il a réuni.

Bien entendu, le festival sera rythmé par sa compétition (25 films venus du monde entier, répartis en quatre programmes et départagés par les jurys) ainsi que par ses incontournables rendez-vous que sont les séances thématiques. Centrée autour de notre bien commun le plus précieux, une soirée de la francophonie (lundi 22) sera animée entre autres par Jean-Yves Loude et Emmanuel Barraud ; quant à la soirée Regards animés (mardi 23), elle fera bien entendu écho à l'ouverture. Les marathoniens choisiront sans hésiter la Nuit du court (vendredi 26), donnant le droit à 26 films et un concentré de la production de l'année (dont le saisissant Les Serviteurs, Marwan Khneisser, primé à Villeurbanne). Et ce n'est qu'un aperçu de la manifestation : forcément, il fallait faire court…

Au Cinéma Les Amphis et au Centre social et culturel Peyri à Vaulx-en-Velin du 19 au 27 janvier


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