Un bon vent aux Alizés


Janvier est un mois durant lequel on se souhaite une bonne année et où l'on espère effectuer de belles rencontres. Pour voir son vœu exaucé, inutile d'attendre les beaux jours : le festival des Alizés à Bron tient chaque année cette promesse de mettre en relation le public de ses salles avec les auteurs et talents émergents qui ont fait la saison écoulée ou qui feront celle à venir. En plus d'un quart de siècle d'existence, longue est la liste de ces cinéastes, producteurs, scénaristes et comédiens à avoir inscrit leur nom à l'affiche de Drôle d'Endroit pour des Rencontres. Une liste qui s'enrichit cette année de visiteurs combatifs.

Dès l'ouverture jeudi 25, c'est le militant Gilles Perret qui chauffera la salle à rouge avec L'Insoumis, portrait (flatteur) de Jean-Luc Mélenchon suivi durant la dernière présidentielle. Suivra le lendemain l'inauguration avec le (mal nommé, pour le coup) La Fête est finie, premier long-métrage de Marie Garel-Weiss en sa présence ainsi que de ses comédiennes Zita Hanrot et Clémence Boisnard. Également vendredi, Guillaume Bodin pour l'avant-première de Zéro phyto, 100% bio, documentaire donnant du baume vert au cœur.

Le week-end sera des plus denses avec rien que pour samedi, outre un focus complice au voisin Festival du Film Court de Villeurbanne, la venue de Charlotte Pouch pour son documentaire Des bobines et des hommes, le retour de l'ami Jean-Pierre Améris avec une comédie en primeur, Je vais mieux. Enfin, le dimanche verra se succéder François Bégaudeau et son N'importe qui, Mehdi Senoussi pour Vaurien et Elsa Diriger pour Luna — ces deux derniers étant projetés en avant-première. Il est encore temps de prendre la résolution d'aller aux Alizés.

Drôle d'Endroit pour des Rencontres
Au cinéma Les Alizés à Bron du 25 au 28 janvier 


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L'Insulte