Merci Bernardt !


Le toujours étonnant groupe belge Balthazar dont on ne se lasse pas, à tendance à faire des petits. Et ce, en son sein même puisqu'après les projets Warhaus (mené par Maarten Delvodere) et Zimmerman (par Simon Casier), Jinte Deprez, chanteur et guitariste du groupe, a lui aussi pris une salvatrice petite tangente en solo concrétisée avec l'album Running Days.

Manière pour lui de s'affranchir un moment des habitudes d'écriture de Balthazar aux commandes d'une sorte de folk-tronica qui aurait du hip-hop, de la soul et du r'n'b plein la barbe. Même chose concernant la réappropriation des moyens de production d'un disque enregistré à la maison sans pour autant sonner complètement lo-fi.

Mais J. Bernardt, au Marché Gare le 27 avril, c'est aussi pour Jinte Deprez un moyen d'aborder plus intimement des thèmes qui lui tiennent à cœur et de les placer sur des groove diaboliques. Ce qui fait de Running days un disque aussi touchant qu'irrésistible. Où l'on reconnaît entre mille le timbre traînant et la force d'interprétation d'une des voix de Balthazar.


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A Place to Bury Strangers, étranges étrangers