Darick Robertson, en quête de la vérité

Le dessinateur de Transmetropolitan et The Boys fait une halte du côté d'Original Watts cette semaine : culte.


Hunter S. Thompson en journaliste déjanté ? Encore plus que dans la réalité, oui. Version cyberpunk, avec phylactères emplis d'insultes et autres offenses au bon goût commun, cases vivement colorées où le rouge sang n'est pas rare : le gonzo journaliste devient héros de bande dessinée dans Transmetropolitan, sombre série lancée en 1997 (et qui dura 5 ans) par Warren Ellis et dessinée par son acolyte Darick Roberton. Rebaptisé Spider Jerusalem, le plumitif lutte contre l'omniprésente corruption, affronte une société de consommation où le transhumanisme et la surveillance de masse ne sont pas des détails, tout en ingurgitant une certaine quantité de drogues (normal) et en étant obsédé par une seule chose : la vérité.

Cette série de science-fiction devenue culte a consacré un Darick Robertson déjà repéré pour ses travaux aussi bien chez DC Comics (un Justice League) que Marvel (Wolverine, Spider-man, Punisher...). En 2006, avec Garth Ennis, ils lancent The Boys, presque aussi irrévérente que Transmetropolitan et lancée sur les mêmes rails du succès.

Enfin en 2009, Darick en solo commence à tâter aussi du scénario, pour deux épisodes de Conan chez Dark Horse... Pas si fréquent de voir débarquer dans nos contrées un auteur de comics aussi important que Robertson : il sera à la boutique Original Watts mercredi, préparez vos albums et vos starters.

Darick Robertson
À Original Watts le mercredi 6 juin de 17h à 20h


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