D'O.J. Simpson aux Dead Kennedys, une semaine à l'américaine

De la lecture à l'ombre, du métal dans l'Ain, un classique du cinéma 80's, sans pour autant perdre sa conscience : nos bons plans pour une semaine catchy à Lyon.


Lundi 30 juillet - glander

En compagnie d'O.J. Simpson

Allez hop, direction le parc de la Tête d'Or, c'est quasi août, tout est fermé, il faut TROP chaud, rien à faire d'autre que se plonger dans un beau pavé passé trop inaperçu cette année, par exemple Une autre ville que la mienne, l'ouvrage que le journaliste de Vanity Fair Dominick Dunne consacre à l'affaire O.J. Simpson, superstar du foot américain accusé de double meurtre. Une autre ville que la mienne (éd. Séguier) : c'est un roman, mais si proche du réel… Fascinant ! À dévorer vautré sur une pelouse.

Au parc de la Tête d'Or (ou ailleurs)


Mardi 31 juillet - expo

Dans la tête de Tony Garnier

Un musée in situ, quoi de mieux ? Depuis 25 ans, celui de Tony Garnier permet de comprendre ce que l'architecte a bâti dans ce quartier populaire des États-Unis dans les années 20. Et s'ouvre à de vivantes expositions temporaires sur l'habitat, le mode de construction. Découvrez jusqu'à mi décembre comment le logement insalubre a été remplacé par des barres dédiées au confort moderne. Immersif. Documenté. Passionnant.

Au Musée Tony Garnier


Mercredi 1er août - food

Virée libanaise au Sucre

Plat Perché, c'est le nouveau cycle estival qui parle à votre ventre tous les mercredis sur le rooftop du Sucre. Après une inauguration avec Le Substrat, place à la cuisine libanaise avec Aklé, qui est un foodtruck mais aussi un restaurant (le Comptoir à Mezzés, dans le 3e) et une épicerie dans le 2e. Pour aller plus loin que le traditionnel houmous et se régaler de crème d'ail !

Au Sucre à partir de 18h30


Jeudi 2 août - expo

Découvrir la photo documentaire

Centre d'art dédié à la photographie, et défendant une ligne artistique “nouveau documentaire”, le Bleu du Ciel défend aussi la jeune ou moins jeune création régionale. Jusqu'au 1er septembre, il réunit rien moins que dix-sept artistes d'Auvergne-Rhône-Alpes (photographes, vidéastes...) ! L'exposition se picore comme une petite anthologie (à creuser ensuite par soi-même), avec des œuvres de Perrine Lacroix, Aurélie Pétrel, Karim Kal, Bertrand Stofleth, Laurent Mulot, Guillaume Robert…

Au Bleu du Ciel


Vendredi 3 août - théâtre

Ne pas oublier la crise migratoire

Au cœur d'une nuit primitive, la Compagnie du Désordre des Esprits illustrera ce temps venu où la société qu'on appelle civile s'empare de la question brûlante des réfugiés avec la pièce De l'autre côté des migrants. Et c'est gratuit.

Au Parc de la Visitation (Lyon 5e) à 19h


Samedi 4 août - cinéma

Prévenez vos orteils !

La Nuit du 4-août vit l'abolition des privilèges et des droits féodaux. Celle-ci étant en théorie toujours d'actualité, pourquoi ne pas la fêter en dansant en compagnie des élèves du Laguardia High School ? Troisième long-métrage (et première comédie musicale) d'Alan Parker, Fame est le portrait de groupe d'une promo d'apprentis artistes ; des entertainers à l'américaine bouillonnant de jeunesse et d'une vitalité contagieuse. Prévenez vos orteils : le morceau oscarisé interprété par Irene “what-a-feeling“ Cara risque fort de les inciter à remuer, comme tous les films projetés cet été au Rize dans les cadre du cycle danse.

Au Rize à 11h


Dimanche 5 août - punk hardcore

Walking Dead Kennedys

Oh, il va y en avoir du mauvais garçon au Sylak Open Air, du moins si l'on aime se fier aux apparences. Et parmi eux les légendaires Dead Kennedys, référence de la scène punk hardcore de San Francisco pourtant esthétiquement plus proche de la scène britannique – ils furent un genre d'équivalent des Sex Pistols, leur reine d'Angleterre étant Ronald Reagan. Séparé à la fin des années 80 et reformé au début des années 2000 sans leur co-leader, le mythique Jello Biafra, les Dead Kennedys, font toujours vibrer les vieux keupons irréductibles.

À Saint-Maurice-de-Gourdans dans le cadre du Sylak Open Air


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