Les Toiles des Mômes


Inutile d'attendre les vacances pour se rendre au cinéma. Mais impossible de ne pas profiter des vacances pour aller faire un tour dans les salles. Surtout lorsque l'on a de la progéniture à distraire ou à écarter de la console/l'ordinateur/la télé (biffer les — éventuelles — mentions inutiles). Les Toiles des Mômes continuent de répondre aux attentes des publics exigeants avec une sélection éclectique balayant toutes les tranches d'âge (dès 3 ans et jusqu'au dentier) composée exclusivement d'œuvres pouvant se réclamer du label art et essai. C'est-à-dire que vous ne trouvez pas ici la dernière production à grandes oreilles ; plutôt des films alternatifs (et néanmoins qualitatifs) d'animation ou en prises de vues réelles, doublant le divertissement d'une réflexion toujours profitable et/ou d'une approche esthétique singulière. 

On vous recommandera ainsi Parvana, histoire d'une petite afghane confrontée aux talibans, Le Quatuor à cornes, équipée mugissante de quatre aventurières rigolotes. Mais aussi la reprise de Kirikou et la Sorcière en préambule à sa ressortie, de courts-métrages de Buster Keaton ou encore les nombreuses avant-premières comme Pachamama ou Miraï ma petite-sœur, le nouveau Mamoru Hosoda.

Et justement, à propos de cinéma nippon, cette 13e édition lui consacre un focus particulier en programmant des classiques intemporels (Le Tombeau des lucioles, Mon voisin Totoro, Panda Petit Panda) et le récent Okko et les fantômes en lien avec l'exposition Yokainoshima, esprits du Japon au Musée des Confluences. Naturellement, une foule d'activités et d'animations — du ciné-concert au Périscope à l'apéro-sirop, du ciné-croissant au ciné-philo — viendra agrémenter les séances. Histoire d'ajouter aux plaisirs des yeux et oreilles…

Les Toiles des Mômes
Dans les salles du GRAC ​du 20 octobre au 4 novembre 


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Alain Cavalier en grand format