Drôle d'endroit pour des rencontres


C'est un fait acquis depuis bientôt trente ans : en janvier, le rendez-vous du cinéma français est brondillant. Aux Alizées, les équipes défilent, à la rencontre d'un public toujours curieux (et nombreux) afin de présenter leurs nouveautés — et souvent des premiers-nés. Ce sera le cas avec le très bon film de prétoire — mais pas que — Intime conviction de Antoine Raimbault, inspiré de l'affaire Viguier, où Olivier Gourmet campe un très convaincant Éric Dupond-Moretti, de Les Drapeaux de papier signé par le tout jeune Nathan Ambrosioni avec Noémie Merlant (également présente), Christophe Lemasne pour Moi, Maman, ma mère et moi ou Romain Laguna pour Les Météorites. Quelques habituées feront le déplacement, comme Julie Bertuccelli, ici dans la veine fiction pour La Dernière Folie de Claire Darling (inaugurant le festival) ou Fabienne Godet avec Nos vies formidables qui était venue en 2006 pour son premier long avec Sauf le respect que je vous dois. Vedette des festivals, le documentaire de Caroline Capelle et Ombline Ley Dans la terrible jungle tourné dans l'IME La Pépinière sera également au programme et l'on ne manquera pas de jeter un œil attentif à l'adaptation de la BD de Sempé proposée par Pierre Godeau, Raoul Taburin.

Au-delà des séances en avant-première, considérez enfin la reprise de La Promesse de l'aube (2017), réécriture visuelle épique de la relecture biographique de Romain Gary qui sera présentée par François-Henri Désérable, actuellement en résidence à la médiathèque de Bron et auteur du formidable Un certain M. Piekielny, vertigineuse enquête dans l'univers de Gary et de La Promesse de l'aube. La boucle des Rencontres est bouclée…

Drôle d'endroit pour des rencontres
Au Cinéma Les Alizés à Bron du 25 au 27 janvier


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