Lawrence anyways


À une lettre près, James Milne aurait pu être vainqueur de la Ligue des Champions 2018 avec le Liverpool FC. Mais une lettre ça vous change parfois une vie et un individu. Ainsi James Milne est-il infiniment moins dur sur l'homme que son presque homonyme à coups de taureau officiant dans l'entre-jeu liverpudlien, James Milner. Celui qui s'est rebaptisé Lawrence Arabia est même carrément doux comme un carré de soie.

C'est en tout cas ce que sa pop, née en Nouvelle-Zélande (décidément, en ce moment c'est un festival), semble suggérer, à l'image de son dernier disque Singles Club, vraie-fausse compilation de singles composée à raison d'un par mois pendant un an.

Et vrai cabinet de curiosités où ce Neil Hannon des antipodes, à l'aise sur tous les fronts de la pop, habille sa musique de tous les atours possibles, d'arrangements de cordes, en clavecins, de chœurs angéliques en riffs psychédéliques, évoquant tant Grandaddy que Syd Barrett et se permettant même de s'offrir, en plus de participations amicales comme Jonathan Bree, une collaboration avec le pape de l'ornement musical que vénère Brian Wilson en personne : Van Dyke Parks.

À découvrir à La Triperie le 12 juin, en attendant de le voir entouré de ce qu'il mérite : un orchestre symphonique.


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Iver en été