Pour cette 53e édition du Festival de la Chaise-Dieu, toujours plus de lieux, toujours plus de musique, toujours plus de surprises et de nouveaux répertoires. Des grandes œuvres sacrées, des symphonies plus enivrantes les unes que les autres : un cru audacieux.
La Chaise-Dieu, au cœur de l'Auvergne. Chaque fin d'été depuis 1966, mélomanes et artistes du monde entier investissent les lieux. À cet endroit-là, une Abbatiale imposante à l'acoustique remarquable. Une programmation toujours surprenante, d'une grande qualité et tout à la fois, une ambiance chaleureuse. Des œuvres somptueuses jouées au cœur d'un patrimoine remarquable, au milieu d'une nature luxuriante.
Berlioz y sera célébré royalement puisqu'à l'occasion du 150e anniversaire de sa mort, l'Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine va donner sa bouleversante Symphonie fantastique. Pour cette programmation riche en rebondissements, le directeur artistique Julien Caron a sorti les grands moyens. Deux des plus belles symphonies de l'histoire de la musique sont au menu. Jérémie Rhorer et son Cercle de l'Harmonie vont jouer la Neuvième de Beethoven, la Septième symphonie sera quant à elle donnée par l'Orchestre d'Auvergne.
Pour les œuvres sacrées, essence même du festival, c'est un pur régal cette année : en ouverture, l'hypnotique Passion selon Saint-Jean de Bach, jouée par le Banquet Céleste de Damien Guillon, le Stabat Mater de Pergolèse par les Musiciens du Louvre, le Requiem allemand de Brahms par l'Ensemble Aedes, des chefs d'œuvre en surpuissance.
De surprises en révolutions, l'accordéon fait une entrée fracassante au festival. La jeune et brillante Élodie Soulard alternera transcription d'œuvres de Bach, Tchaïkovski, Paganini et pièces originales pour accordéon. Une création culottée cette année, celle du compositeur Philippe Hersant pour flûte, violon, viole de gamme et clavecin interprété par l'Ensemble Nevermind du truculent claveciniste Jean Rondeau.
Festival de la Chaise-Dieu
À La Chaise-Dieu du jeudi 22 août au dimanche 1er septembre