Des Summer Sessions au Transbo à la finale de la coupe du monde de football, en passant par les Nuits de Fourvière : semaine chargée, bien chargée. Voici notre sélection.
mercredi 3 juillet - Afrobeat & more
Hey, voici revenu le temps de notre rendez-vous annuel : le Transbordeur nous convie cette année encore à venir fêter notre dernier numéro du journal avant la rentrée, dans le cadre des estivales Summer Sessions, avec un traditionnel blind test concocté par l'équipe du Petit Bulletin en ouverture, suivi de DJ sets (toujours notre team !), mais aussi, of course, deux concerts. Au menu : les épatants Underground System, venus de New York, patchwork incroyable d'influences afrobeat (leur nom vient d'une chanson de Fela), mais encore no wave et post punk ou house music : du pur bonheur pour démonter dans les règles un dancefloor préalablement chauffé à blanc par les locaux de Ganache.
Au Transbordeur à 19h
Jeudi 4 juillet – Apéro Foot
Réussite sportive autant que médiatique, la Coupe du Monde féminine de balle au pied résonne jusqu'au Transbordeur. Alors que les deux finalistes de l'épreuve seront connus et en passe d'en découdre (à Lyon, au Parc OL), la salle villeurbannaise consacre, avec la revue Kiblind, un de ses apéros graphiques des Summer Sessions au mariage des femmes et du football cher à Finkielkraut. Et invite notamment Chloé Wary, autrice de Saison des Roses, BD consacrée au sujet, et les Dégommeuses, une équipe de foot parisienne, lesbienne et trans, engagée sur le terrain militant de l'inclusion autant que de l'amour du ballon rond.
Au Transbordeur à 19h
Vendredi 5 juillet - Vin Nature
Seconde édition du festival Jaja Power : des vignerons, de la bonne bouffe et des afters secrètes sur les pentes. Mercredi 3 juillet, les pifs géorgiens ouvrent le bal, qui se poursuit le lendemain autour de quilles du Languedoc. Vendredi on découvre Chassez le naturel, récit d'un road-trip vineux, à accompagner de vins du Sud-Ouest et des assiettes accordées de Floriant Rémont. Le week-end s'ouvre avec le Jura et, pour éponger, les produits d'épicerie chic de Culinaries, et se termine avec un gros morceau : six domaines du Beaujo pour honorer les charcuteries de la maison.
Odessa Comptoir, 14 rue René Leynaud, Lyon 1er
Samedi 6 juillet – Musique Contemporaine
Appréciée par les uns, décriée par les puristes, la musique minimaliste constitue le cœur du nouveau festival Superspectives. Et pour le prouver, ses organisateurs proposent une (vraie) nuit blanche consacrée à ce large courant que l'on peut faire naître avec Erik Satie, avant d'en décliner les grandes figures américaines : Steve Reich, Philip Glass, John Adams... Au piano, François Mardirossian et Thibaut Crassin joueront encore des œuvres de Moondog, Morton Feldman, Arvo Pärt, John Cage, Meredith Monk, Brian Eno...
À la Maison de Lorette (dans le cadre du festival Superspectives) de 20h30 à 8h
Dimanche 7 juillet – Football
Fierté ultime, c'est à Lyon que se joue la finale de la Coupe du Monde de la Fifa (en plus des deux demi-finales). Une fierté qui sera pleine et entière si les Bleues, dont l'ossature est essentiellement composée de joueuses de l'invincible OL, y sont présentes et victorieuses. Oui mais voilà, pour cela il faudra vaincre en quarts l'ogre américain d'une Alex Morgan (ex-Lyonnaise) en feu (5 buts lors du 13-0 contre la Thaïlande) et sans doute la très solide et réaliste Angleterre en demie. Mais à domicile, rien d'impossible.
Au Parc OL ou sur TF1 à 17h
Lundi 8 juillet – Pop orchestrale
Il a suffi d'un soir l'an dernier, presque à l'improviste, dans le camion-chapiteau de Yann Fritsch, pour que le songwriter canadien Patrick Watson, qui avait déjà écumé quelques belles scènes de l'agglomération (à commencer par L'Épicerie Moderne), entre dans le cercle à la fois très fermé et très élargi des chouchous des Nuits de Fourvière. De quoi le ré-accueillir en grande pompe, comme c'est l'usage pour ces artistes bien aimés, au Grand Théâtre en compagnie de l'ONL. Ça tombe bien, la pop intimiste et néanmoins grandiose de Watson ne se déploie jamais aussi bien que dans les bras d'un orchestre.
Au Théâtre Antique de Fourvière à 20h30
Mardi 9 juillet – Hommage
Quelle belle surprise l'an dernier que la prestation des Nits, rois de la pop néerlandaise depuis des décennies, en ouverture de Belle & Sebastian. Réjouissons-nous, leur leader Henk Hofstede est de retour, cette fois-ci dans le cadre des salons de musique et avec son Avalanche Quartet. Avalanche, comme la chanson de Leonard Cohen. Car il s'agit bien ici de revisiter sous forme d'hommage et tout en douceur le répertoire du baladin canadien (lui-même grand fan des Nits dans les années 80). Un rendez-vous qui s'annonce charmant.
A la Salle Molière à 20