Quand on arrive en Villa

Bientôt nantie d'une directrice toute neuve pour succéder à Guy Walter, la Villa Gillet attaque la saison pied au plancher entre littérature, sciences humaines et réflexion contemporaine. En attendant l'avènement des deux navires-amiraux, Mode d'emploi en novembre et les AIR en mai.


En attendant l'arrivée de sa nouvelle directrice Lucie Campos, début novembre, la Villa Gillet a d'ores et déjà un agenda bien chargé. La saison des rencontres d'automne s'ouvrira le 2 octobre sur le thème À la lisière des Villes pris en main par deux primo romanciers. Moins d'une semaine plus tard, on décortiquera, le 8 octobre, à l'Amphi Fugier de Lyon 2, Le mythe de la virilité autour des derniers ouvrages d'Ivan Jablonka (Des hommes justes, très acclamé) et de la philosophe marocaine Nadia Tazi (Le Genre intraitable. Politiques de la virilité dans le monde musulman).

Le lendemain, la Villa donnera le coup d'envoi des Belles Latinas avec un hommage à Roberto Bolañ​o. Le 17 octobre, il sera question, thème ô combien à la mode, de L'Ensauvagement du monde au côté de Luc Lang (La Tentation) et Claudie Hunzinger (Les grands-cerfs). Puis ce sera la reprise du cycle Le Temps de... avec Le Temps de l'archive où l'on entendra les historiennes Clémentine Vidal-Naquet, Arlette Farge et Hélène Dumas.

Crime, pays, affaires...

Du 13 au 20 novembre, place à Mode d'emploi dont l'ouverture sera sonnée par Thomas Piketty et son déjà best-seller Capital et Idéologie. On y retrouvera notamment Laurent de Sutter, Vincent Peillon, Myriam Revault d'Allonnes, Stéphanie Schwarzbrod et Thomas Chatterton Williams. 2020 nous amènera ensuite sur les Assises Internationales du Roman (du 11 au 17 mai) inaugurées par l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa.

Parmi les tables-rondes déjà confirmées : Généalogie du Crime ; Mon pays (Andrew Ridler, Zhang Yueran, Kaouther Adimi) ; Au coeur des affaires avec Jorge Volpi, Jan Stocklassa (pour un livre sur Stieg Larsson, le père de Millenium) ; Le Huis Clos (Imma Monso, Franck Bouysse, Burhana Sonmez) ; Les fictions ethnologiques avec Nastassja Martin, Bérengère Cournut pour De pierre et d'os et Tommy Orange, auteur amérindien d'Ici n'est plus ici ; La Séparation (John Jay Osborn, Colombe Schneck, Joe Dunthorne). Et pour les différentes thématiques du week-end Hugo Boris, Emmanuel Ruben ou encore Joseph Ponthus. Soit un panachage de plumes bien connues et de découvertes françaises ou internationales que viendra bientôt compléter le reste du programme à commencer par... la soirée de clôture.


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