Metronomycon


« Metronomy pour toujours », voici la devise qui présente, fort modestement, le dernier album des popeux ultimes que sont Joseph Mount et sa bande, de passage à l'Amphi 3000 ce 11 octobre : la pochette représente un volcan en éruption dont l'écoulement de lave trace à même ses flancs l'inscription Metronomy Forever.

Pour toujours, peut-être, mais aussi partout tant le groupe du Devon semble pour allumer son feu d'artifices de tubes, piocher dans le grand fourre-tout de ses influences : des Cars (le terrible Insecurity), à un Prince glam (l'irrésistible Salted Caramel Ice Cream, le funky-soul suave The Light qui lorgne aussi vers Daft Punk), le grunge même (sur un pastiche électronisé à la sauce minimale Upset My Girlfriend), le rock slacker (Lately) et tout un tas d'autres genres (house, disco), de postures, digérées, délivrées, ressuscitées avec gourmandise.

« N'est pas mort à jamais qui dort dans l'éternel » dit le Necronomicon Lovecraftien, ici repensé en hymne à la vie pop.


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