Les cinq expos à voir en décembre

Les incontournables du mois, de l'événement autour du drapé au Musée des Beaux-Arts à une expo plus confidentielle à l'Estancot : sélection.


Delphine Balley et Rodin

Mi-réaliste mi-surréaliste, la photographe Delphine Balley a mis en scène sa propre famille, des scènes de crimes glanées dans les faits divers de journaux, et bien d'autres situations encore... Pour sa carte blanche au 1111, l'artiste présente deux photographies inédites en dialogue avec une petite sculpture de Rodin. Deux photographies qui font partie d'un nouveau volet de son Album de famille.

Au 1111 jusqu'au 15 décembre


Arte Povera

Mouvement aussi hétérogène que mythique, l'Arte Povera ("art pauvre") a marqué les années 1960 et 1970 en Italie et au-delà. Le Musée de Saint-Étienne présente une rétrospective de l'Arte Povera réunissant une centaine d'œuvres en insistant sur la dimension performative du mouvement. Oeuvres signées Mario Merz, Luciano Fabro, Giovanni Anselmo...

Au Musée d'Art Moderne et Contemporain de Saint-Étienne jusqu'au 3 mai 2020


Le drapé

Depuis la Renaissance au moins, le drapé est à la fois un défi technique et un objet de fascination esthétique. Le Musée des Beaux-Arts lui consacre toute une ambitieuse exposition, déclinant ce motif de la Renaissance à nos jours. Avec pour point d'orgue des dessins de Dürer, Poussin, ou Ingres, et les œuvres plus inattendues de Georges Grosz, Fernand Léger, Maurizio Catelan ou même des photographies de Man Ray et de Mathieu Pernot...

Au Musée des Beaux-Arts jusqu'au 8 mars 2020


Les mises en abyme de A. Stella

Lieu de travail et d'exposition, l'Estancot présente ce mois-ci une exposition collective autour du blanc. Parmi les artistes invités, nous vous conseillons de découvrir le travail de la stéphanoise A. Stella qui depuis une vingtaine d'années travaillent à décliner quelques motifs proches de lettres en : peintures, papiers découpés, livres d'artiste... Des éléments de départ ultra simples qui se déploient en un vertigineux univers personnel.

À L'Estancot (6B rue des Capucins ; Lyon 1er) jusqu'au 22 décembre


Inventer le lieu à son endroit

Un groupe de recherche réunissant artistes et chercheurs propose une exposition en trois volets, et en médiums très variés (vidéo, dessin, photographie, installation...). Les œuvres exposées croisent les temporalités, font surgir les fantômes du passé hantant quelques lieux comme des carrières de pierre, un parc au Kosovo ou encore un lieu clandestin de rite chamanique au Pérou...

À l'École Nationale des Beaux-Arts jusqu'au 18 janvier


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