Mutoscope, première !


Durant la dernière édition de Hallucinations Collectives, l'équipe avait bien du mal à dissimuler sa fébrilité enthousiaste — OK, elle est ontologiquement excitée, cela participe de son charme autant que de sa réussite — à l'idée d'annoncer la naissance pour l'automne d'un petit frère aux Hallus se consacrant pleinement au court-métrage.

Baptisé Mutoscope (moins pour se référer à l'archéo système cinématographique homonyme que pour évoquer subtilement l'idée de mutations visuelles), ce nouveau festival récupère le berceau de son aîné en s'installant logiquement au Comœdia pour un gros week-end de trois jours et six séances — dont quatre compétitives faisant la part belle aux prod de genre(s) récentes internationales avec des noms connus (dont Xavier Seron — auteur du désopilant L'Ours Noir et de Je me tue à le dire — pour Sprötch), une foultitude de premières françaises et une programmation bien chaude interdite aux -18 ans.

En complément, comme pour rappeler sa filiation (avant de couper le cordon ?), Mutoscope propose en une séance Best-of Hallus un florilège des courts présentés durant les dix dernières années. Et puis une très alléchante carte blanche accordée au Festival d'Animation d'Annecy, en présence de son programmateur Sébastien Sperer. Pas mal pour des fonts baptismaux.

Mutoscope
Au Comœdia ​du vendredi 12 au dimanche 14 novembre


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À Lyon, un mois consacré aux documentaires