Jazz à Vienne 2022, les premiers noms

C'est un mélange d'habitués et d'artistes reportés des précédentes éditions que propose Jazz à Vienne avec les premiers noms de son édition 2022, déjà alléchante, qui dévoile également sa nouvelle identité visuelle.

 


Voilà le genre d'annonces qui donne comme un avant-goût d'été en plein mois de novembre et au beau milieu d'une vague de froid (et d'une cinquième vague de Covid) : les premiers noms de la programmation de Jazz à Vienne. Bon, on se garde sous le coude l'idée qu'une programmation dévoilée à huit mois de l'événement ne mange plus beaucoup de pain depuis deux ans, mais quand même, il ne s'agirait pas d'être trop fataliste.

Alors voilà, comme chaque année depuis que Bruno Théry a passé la main, c'est par le dévoilement de l'auteur de l'affiche de la future édition que commence l'annonce. En l'occurrence une autrice puisque c'est Audrey Spiry qui a été désignée pour une touche, enfin, féminine qui a travaillé sur l'idée de vibration. Le dessin, et son mariage avec la musique, sera encore au centre le vendredi 8 juillet pour un concert dessiné – en partenariat avec le Festival d'Angoulême – où un line-up premium réunissant Laurent Bardainne, Thomas de Pourquery et Fabrice Martinez se confrontera à l'univers onirique de Fanny Michaëlis.

Avant cela, le festival aura débuté les 27 et 28 juin par un concert jeune public, comme d'usage. Raphaël Imbert y propose à quelques milliers d'écoliers viennois un voyage musical dans son espace musical à lui avec le show Music is my Space.

Légendes d'été

Deux jours plus tard, le 30 juin, c'est Jamie Cullum, le plus pop des jazzmen, qui revient (enfin) à Vienne après reports et annulations – et c'est tout un immense fan-club qui croise encore les doigts. Il sera précédé sur scène par le batteur Nate Smith. Le 5 juillet c'est un autre jeune prodige musical qui se pointe pour la soirée soul – ouverte par les Américains de Black Pumas – en la personne de Michael Kiwanuka qui viendra présenter Kiwanuka publié en 2019 et présenté comme un chef d'œuvre de folk-soul.

Pour compléter ces premiers noms, on bascule du côté des légendes de longue date avec le 11 juillet George « Give me the night » Benson (78 ans). Une soirée 100% guitare puisque Benson sera précédé sur scène du prodige Cory Wong. Le lendemain, 12 juillet, autre légende, autre pied-de-nez à toute réforme des retraites : Herbie Hancock, 82 ans, recordman de participations à Jazz à Vienne et protagoniste de bien des révolutions musicales de ces soixante dernières années.

En guise de warm-up de luxe, une autre entité jazz que l'on ne présente plus avec le Supersonic de Thomas de Pourquery, où l'on retrouve Laurent Bardainne et Fabrice Martinez. Enfin, le 13, juillet un autre vénérable du jazz, en la personne du saxophoniste Maceo Parker, annulé l'an dernier, précédé sur scène de Nubiyan Twist et de la Brésilienne Flavia Coehlo. Pré-programmation classique mais solide. Jazz à Vienne-style, quoi.

Jazz à Vienne
Au Théâtre antique de Vienne ​du 29 juin au 13 juillet


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