Le jeune public à la fête

Les grands théâtres se lancent à leur tour dans la programmation pour le jeune public, avec quelques pépites à la clef.


Les grandes salles soignent les petits, tels les Célestins proposant en février Le Voyage de Gulliver par Christian Hecq et Valérie Lesort, qui sont à l’origine du beau 20 000 lieues sous les mers pour les enfants mais d’une affreuse Mouche pour les grands.

Pour les 8 ans et plus, le feuilleton intrigant de Johanny Bert,  Une épopée, sera joué en juin au Théâtre de la Croix-Rousse de 10h à 16h, avec de longues pauses. On attend, au même endroit en mars,  Ce que vit le rhinocéros dans lequel les animaux du zoo de Buchenwald prennent la parole grâce à l’auteur Jens Raschke et aux metteurs en scène Pauline Hercule et Pierre Germain.

À Oullins, au Théâtre de la Renaissance, le roman monstre d’Albert Cohen (qui comprend Belle du Seigneur) est adapté en trois heures avec une dextérité déconcertante par Olivier Borle, au moins dans la partie Mangeclous qui donne son nom à l’ensemble que nous avons pu voir : ce sera en janvier.

Le précieux auteur Christian Bobin passe par Les Clochards Célestes et les marionnettes avec la compagnie La Ligne (Bjik, dès 9 ans, en avril). Jamais le TNP ne s'était autant adressé à l’enfance : avec Bijou Bijou de Philippe Dorin en mai ou l’éternel Turak (7 sœurs en Turakie, en avril), mais surtout en avril avec la perle qu’est la relecture de la fable de Carlo Collodi, Pinocchio(live)#2 par Alice Laloy, dans une fabrique de pantins. Troublant et renversant même pour les grands.


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