L'âge de Glass


Lyon et ses différentes scènes n'ont jamais été avares de Philip Glass, sans doute l'un des compositeurs qui y est le plus joué (mais cela vaut pour toutes les villes). Et voilà l'Opéra Underground (et Superspectives) pour en remettre une magnifique couche à la rencontre du pape de la musique minimaliste mais pas que (on lui doit des concertos, des symphonies, des musiques de film et même des opéras). Et c'est même un véritable marathon que promet l'OU aux mélomanes les plus résistants/motivés/amoureux et ce pendant cinq jours.

Ça démarre avec François Mardirossian, pianiste et co-directeur de Superspectives, qui livre trois soirs de suite une quasi intégrale au piano. On y retrouve évidemment les plus grandes pièces "Glassées" : Metamorphosis et Mad Rush (mardi 25 janvier à 18h30), Études (en deux parties, le mercredi à 12h30 et 18h30), Opening et Façades tirées de Glassworks, Passacaglia for piano de Distant Figure, une trilogie de sonates tirées des opéras Einstein on the Beach, Satyagraha et Akhnaten (jeudi à 12h30) et enfin Orphee Suite, Wichita Vortex Sutra et Greece, tirées d'Orion.

Mais ce n'est pas fini, les vendredi et samedi, à 12h30, Camille Rhonat, professeur de philosophie et autre co-directeur de Superspectives propose deux sessions d'écoute sur les thèmes "Philip Glass : compositeur minimaliste" et "Philip Glass et David Bowie". Les mêmes jours à 20h, place au Quatuor Tana pour une création du Quatuor n°9  "King Lear" que Glass leur a tout spécialement écrit, augmentée, le vendredi, d'une pièce de Caroline Shaw (Entr'act), entre classique et contemporain, et de La Jeune fille et la mort de Schubert, influence notoire de Glass. Et le samedi, en première française, le Quatuor n°8. Après ça, on devrait être rassasié pour un moment.

Marathon Glass
À l'Opéra Underground du mardi 25 au samedi 29 janvier


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Comme une image au Théâtre du Fou