Étreinte Brizé


La nature a horreur du vide, la programmation de l'Institut Lumière également. Aussi trouve-t-on dans les interstices laissés entre les grandes rétrospectives, de petits cycles ou thématiques qui sont comme autant de respirations bienfaisantes. Avant d'aborder prochainement les dominantes Natalie Wood et Joseph Losey, évoquons ces harmoniques rythmant les prochaines semaines.

D'abord, un coup de chapeau à ces deux œuvres quinquagénaires que sont Aguirre la colère de Dieu de Werner Herzog et Le Charme discret de la bourgeoisie de Buñuel. Toutes deux marquées par une forme d'obsession absurde confinant à la folie ; l'une étant le (presque) premier film de son auteur, l'autre son (presque) dernier.

Ensuite, un retour sur les dernières œuvres de Stéphane Brizé, avant de l'accueillir pour l'avant-première de sa nouvelle réalisation Un autre monde le 8 février. Seront projetés dès le 22 janvier En guerre (2018), La Loi du marché (2015) le 28 janvier — interprétés par son comédien fétiche Vincent Lindon — mais aussi Une vie (Prix Louis-Delluc 2016), adaptation singulière où palpite Judith Chemla, le 1er mars.


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